Selon la dernière étude en date (2014) de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, une femme sur trois dans l’Union européenne est confrontée aux violences liées au genre et plus d’une femme européenne sur cinq fait face à des violences conjugales. Une situation qui s’est manifestement aggravée avec la pandémie de la Covid-19, les femmes ayant parfois été confinées avec leur agresseur.
Le lieu de travail peut ainsi être un endroit où les femmes se sentent en sécurité, loin des angoisses de la maison. Les entreprises peuvent donc jouer un rôle positif en soutenant les femmes confrontées aux violences conjugales, qu’elles soient perpétuées par un partenaire ou un ex-partenaire. Mais force est de constater le manque de collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la (ré)insertion socio-professionnelle des femmes confrontées à ces violences, qui doivent surmonter un certain nombre d’obstacles lors de leur remise à l’emploi.